Le réveil a été plus dur pour ceux qui avaient choisi la plus grande chambre avec la climatisation, car elle se trouvait juste au dessus des bars à filles qui éteignent la musique vers deux heures du matin.
Il n' était pas question de passer une deuxième journée dans cette ville, et du coup encore moins de se rendre à Hua Hin tout aussi ressemblante.
Nous avions repéré Prachuap Kiri Khan qui semblait plus nous correspondre en terme de taille et de tranquillité.
Mais il nous fallait rejoindre la gare à 1,7 km de là. Nous avons eu la chance cette fois-ci grâce à notre technique de stop de nous faire aider par une famille danoise.
Il nous fallait prendre le train ordinaire de 11h 18 . Le train troisième classe, c' est très lent mais c' est l' endroit que l' on préfère pour admirer les paysages en toute tranquillité et voir la manière dont les gens vivent.
On y fait des rencontres et on partage un peu de la vie des thaï. C' est là qu' on a appris comment on chique aujourd' hui avec une vieille dame édentée et qu' on a rencontré une petite fille malicieuse. C' est là qu' on fait aussi des découvertes gustatives. C' est la cohue dans le train où se succèdent pendant tout le voyage des vendeurs ambulants, qui avec un curry, qui avec des boissons glacées dans des poches en plastique, qui des bananes séchées et des sortes de fruits confits.
Nous traversons la campagne thaïlandaise, et les maisons se raréfient en descendant vers le sud, alors que les cocotiers sont de plus en plus présents.
De cette ligne de train nous avons pu apercevoir à plusieurs reprises la mer.
Dès la descente du train, nous avons compris que nous allions être tranquilles ici.
Après avoir un peu tourner pour trouver une guesthouse, dans cette ville où il vaut quand même mieux avoir un moyen de locomotion autre que ses pieds (Milo y a laissé sa tong ) ,nous avons dénicher un petit bijou de homestay. Une chambre adorable dans la maison d' un couple suédo-thaï adorable.
Il ne nous manquait plus qu' à regagner le bord de mer, à 10 mètres de là. Sauf que nous avions mal évalué la distance qui nous séparait de la plage d' Ao Manao. Même en passant par le camp militaire où elle se trouve, il a fallu marcher 2 ou 3 km sous la chaleur torride de l' après midi.
Et c' est sans bouder notre plaisir que nous avons plongé dans la mer gris-bleu, au milieu des vaguelettes soufflées par un vent puissant.
Vraiment vous faites un voyage enrichissant pour les enfants,je pense que ça vaut le coût de leurs faire manquer l'école car ils rencontrent tellement de gens différents ,c'est une autre école celle là!!.Je me régale tous les jours de vous lire et de voir ces belles photos continuez de nous régaler muxu
RépondreSupprimer