jeudi 25 février 2016

Kanchana pourri



 
Une nuit, deux variantes : pour les uns le bruit des pensionnaires en rentrant à 4h du matin, pour les autres une attaque de moustiques par la fenêtre non étanche.
Et pour tous, un départ prévu à 8h pour les chutes d' eau d' Erawan.
Il faudrait toujours se fier à sa première impression, ici, celle que l' on a eu de la ville dès la descente du bus. Une ville de surexploitation touristique.
Erawan n' a pas échappé à çà.
Les chutes d' eau sur 7 niveaux promettaient une promenade des plus bucoliques.
Nous avions un temps envisagé de les faire à scooter, mais les 65 km affichés nous ont refroidis.Il a fallu  2h de vieux bus pour accéder au parc national, qui n' en a que le nom ,et le prix.
300 baths par adulte et 200 pour chaque enfant, de quoi alléger notre bourse.
Rapidement et malgré notre arrivée matinale, nous avons compris qu' il nous faudrait partager les flaques avec les russes et beaucoup d' autres français venus voir les chutes. Il faudra attendre la fonte du glacier ou la prochaine mousson pour voir de véritables cascades.
La randonnée pour y accéder est un mélange entre Insola et Holzarte, et une expédition digne du petit train de la Rhune au mois d août.
De plus, dès la troisième cascade, on s' est fait confisquer le pique nique et consigner les bouteilles d' eau, au nom du respect de la nature (bouteilles d' eau vendues tout le long du chemin jusque là...).
Effectivement, on ne vend plus rien après la troisième chute d' eau.
Il a fallu ruser pour faire des photos sans inconnus.
Le plus amusant consiste à se faire manger les peaux mortes des pieds par les poissons, plus nombreux et plus gros à chaque étape. Ils viennent en nombre festoyer dès le premier orteil dans l' eau.
La dernière cascade se mérite par un sentier escarpé. L' eau y est turquoise.
Pas vu un seul singe, mais un varan de grande taille, et un nombre incalculable de russes qui ont du conquérir la Thaïlande sans qu' on le sache.
Hormis le joli paysage, nous retiendrons le pâté de Licq Atherey dégusté après 12600 km et quelques heures de randonnée et fidèle à sa réputation.











4 commentaires:

  1. heureusement qu 'il y avait le bon paté du pays basque !Celui là ils ne l'ont pas confisqué ,aprés une longue randonnée rien de tel pour récupérer!!Dommage que cet endroit soit très touristique car vraiment c'est beau .Ici ,nous avons la pluie pour changer et je crois que le temps n 'est pas prêt de changer.gros muxus a tous les quatre amatxi aitaxi

    RépondreSupprimer
  2. Non, elle n' avait pas piqué notre pâté parce qu' on l' avait planqué, en voyant ce qu' elle avait fait à notre pain de mie.
    C' est le genre de choses précieuses ici...


    c'est vrai que le pâté était bon.
    MAHE

    RépondreSupprimer
  3. Coucou les copains !
    Un bon pâté basque à l'autre bout du monde ! Vous avez réussi à déjouer les fouilles Thaïs.... à bravo les contrebandiers !
    Je ne sais pas si vous verrez ce commentaire car je vous en laissé 2 autres mais je ne les vois plus (le dernier à mercredi mais depuis mon téléphone ...)
    Muxu de nous 5

    RépondreSupprimer
  4. Bonjour a tous. Nous sommes depuis 2 jours sans connexion wifi mais tout va bien et on va retrouver le wifi dans la journee sur notre prochaine destination: LA PLAGE

    RépondreSupprimer