mardi 15 mars 2016

Minutés






Il y a en Thaïlande plusieurs façons de voyager : en voyage organisé, en semi organisé, avec transports et logements réservés, et au gré des envies. Nous appartenons à la troisième catégorie de voyageurs, qui se laissent un peu porter par les rencontres, les lieux et ajustons a fur et à mesure. Mais parfois, pour alléger la fatigue des enfants, nous cédons à la tentation de réserver à l' avance.
Nous l' avons un peu payé sur ce séjour sur Ko Phangan. Le bungalow familial réservé sur booking, n' était pas du tout ce que nous espérions : une grande suite de 44 mètres carré, à la très forte odeur de moisissure, dans un ensemble laissé à l' abandon.
Et nous avons pu vérifier cela en le quittant, le propriétaire anglais, au moins Asperger, venait d' installer la plaque "business for rent", sur la devanture.
De même, en pensant bien faire hier, nous avions réservé un taxi pour 9h pour nous conduire au port, où nous étions attendu à l' agence de voyage pour 9h30.
Ne voyant pas le taxi arriver à 9h14, nous en avons trouvé un autre, juste au moment où celle prévue débarquait.
Nous avons alors fait une traversée de l' île, digne d' un manège à sensation, pour parcourir les 12 kms menant au port.
Là encore, rien n était prêt et le coursier de l' agence s' est trompé deux fois de tickets. C' est au pas de charge avec nos lourds bagages, et juste avant qu' il ne quitte le port que nous sommes rentrés dans le Raja ferry. Rien à voir avec les bateaux remplis de touristes, empruntés jusque là. Ici une majorité de thaïs, qui passent tout le voyage à consommer, des soupes, des chips, des bonbons, des boissons, à parler très fort ou à dormir. Nos voisins ne nous ont pas laissé le loisir de fermer l' oeil, tellement le volume sonore était élevé.
Puis, ce n' est pas un bus, comme prévu, qui nous récupéré, mais un minivan pour 2h30 supposées. Au bout d' 1h15, nous étions rendus à la gare de Surrathani. Il ne nous restait pas 2 mais 3 heures devant nous pour nous promener dans la ville, une fois délestés de nos sacs à la consigne.
Il fait de nouveau très chaud, dès qu' on s' éloigne de la mer.
Nous avons tous apprécié d' accompagner Philippe dans le salon climatisé du barbier, pour quitter sa barbe grise.
Nous faisions l' attraction dans cette petite ville où les touristes ne sont que de passage en attendant leur train pour Bangkok. Chez le barbier, comme chez le grainetier, succès garanti.
Alors que nous flânions pour faire les derniers achats, nous avons été surpris en arrivant à la gare de constater que le train était en avance.
Départ ponctuel à 17h 35 avec une arrivée prévue à 5h35 à Bangkok. Et ça nous faisait bien rire, chaque train long distance ayant systématiquement 2 heures de retard au moins à l' arrivée.
Nous avons vu le soleil se coucher sur les palmiers, les bananiers, au rythme du balancement du train. Les couchettes furent vite installées.
Après une cinquantaine d' arrêts dans chaque petite ville, nous avons eu la surprise de constater que le train arrivait à l' heure, ce qui ne nous arrangeait pas vraiment. Les enfants eux, étaient en pleine forme dès 4h30 en apercevant Bangkok endormie par la fenêtre du wagon.
La journée promet d' être longue.



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