mercredi 16 mars 2016

Amazing Bangkok !






Ce dernier jour à Bangkok est un mélange de folie et d' apaisement.
D' abord Pratunam market, le temple des fashion addicts, puis les grands magasins, MBK center.
De quoi faire les derniers achats. Sauf qu' impossible de trouver des chapeaux dans le dédales de boutiques, et pas moyen non plus de trouver les accessoires photos recherchés.
L' agitation de Bangkok, sa vie trépidante, partout à manger sur les trottoirs au pied des grands centres commerciaux, les gaz d' échappement et les enseignes lumineuses. Le métro aérien au dessus des ponts routiers, et les canaux encore dessous où circulent les bateaux taxi. 
C' est ce que nous avons fait ce matin pour gagner le coeur de Bangkok, temple de la consommation.
Les klongs permettent de voir l' habitat et les habitudes de vie des habitants qui résident le long de ces canaux.
Il faut faire attention à ne pas se faire éclabousser par les projections d' eau quand on croise un bateau car l' eau y est saumâtre. 
Partout et tout le long du voyage, les personnes nous guident, nous indiquent le bon arrêt en désignant le chemin de la main.
Nous avons beaucoup marché, beaucoup évité de voitures, de tuktuks et de livreurs, beaucoup marché sur la route. 
Les pieds noircis par la pollution, nous avons regagné le parc Lumpini pour trouver un peu de calme et de paix.
Les garçons nous avaient demandé d' y retourner, espérant revoir les varans, qu' ils avaient adoré chasser il y a trois lors de notre séjour.
Ils ont pu nourrir les tortues, les pigeons, les carpes et les poissons chats du lac, car les varans n' aiment pas le pain.
Il y en avait quelques uns qui circulaient librement dans l' herbe et dans l' eau entre les pédalos.
Nous avons assisté au cours de zumba collectif, alors que nous cherchions à retrouver notre bus pour rentrer, et certains avaient même assez d' énergie pour y participer.
Nous avons fini notre périple, écroulés dans le bus numéro 15, coincés dans les embouteillage, en regardant le soleil se coucher sur les rues de Bangkok.












mardi 15 mars 2016

Chinatown











Profitant de notre lever précoce, nous avons filé tôt vers le quartier chinois de Bangkok. Là se tient dans un dédale de ruelles, un marché grouillant.
C' est l' endroit rêvé pour faire du shopping, manger debout, découvrir tout un tas d' aliments étranges (dont des concombres de mer ), marcher jusqu' à épuisement entre les étals. 
Il y a beaucoup de boutiques qui vendent des accessoires pour adolescentes, papeterie, et gadgets informatiques et audio.
Des bonnets de laine pour les enfants et des chaussons, beaucoup de tongs, des produits cosmétiques, des vêtements, de la bijouterie fantaisie de très mauvais goût, et tout un tas de tissus à prix hallucinants.
Au milieu des ruelles minuscules où on a du mal à se croiser circulent allègrement des scooters-livreurs, des mendiants aveugles qui chantent et des vendeurs ambulants. Parfois, ils installent leur brasero ainsi que les marmites fumantes  et fritures entre les stands.
Il y fait une chaleur étouffante, contrebalancée par de  brefs instants de fraîcheur en passant devant les boutiques trop climatisées.
Puis nous avons poussé jusqu' à Pahurat market, quartier indien voisin. Et nous avons voyagé dans un autre pays le temps de quelques heures.
Nous avons déjeuné végétarien, et épicé, retrouvé le goût du dhal et des chapatis, acheté du thé, et trouvé des gulab jamun  pour le dessert.
Puis nous avons flâné entre les stands d' épices et d' encens, souri en retrouvant les bijoux dorés, les saris surchargés et les couleurs du Rajasthan.
La fatigue se faisant sentir, nous avons fini par aller faire voler nos cerfs volants à Sanam Luang. Enfin autant qu' on nous en laisse la possibilité car se tenait ce soir un véritable combat de cerfs volants en bonne et due forme, avec arbitre.
Nous nous sommes allongés dans l' herbe devant le palais royal en assistant au spectacle, tandis qu' un vol de perroquets multicolores complétait le ballet.
















Minutés






Il y a en Thaïlande plusieurs façons de voyager : en voyage organisé, en semi organisé, avec transports et logements réservés, et au gré des envies. Nous appartenons à la troisième catégorie de voyageurs, qui se laissent un peu porter par les rencontres, les lieux et ajustons a fur et à mesure. Mais parfois, pour alléger la fatigue des enfants, nous cédons à la tentation de réserver à l' avance.
Nous l' avons un peu payé sur ce séjour sur Ko Phangan. Le bungalow familial réservé sur booking, n' était pas du tout ce que nous espérions : une grande suite de 44 mètres carré, à la très forte odeur de moisissure, dans un ensemble laissé à l' abandon.
Et nous avons pu vérifier cela en le quittant, le propriétaire anglais, au moins Asperger, venait d' installer la plaque "business for rent", sur la devanture.
De même, en pensant bien faire hier, nous avions réservé un taxi pour 9h pour nous conduire au port, où nous étions attendu à l' agence de voyage pour 9h30.
Ne voyant pas le taxi arriver à 9h14, nous en avons trouvé un autre, juste au moment où celle prévue débarquait.
Nous avons alors fait une traversée de l' île, digne d' un manège à sensation, pour parcourir les 12 kms menant au port.
Là encore, rien n était prêt et le coursier de l' agence s' est trompé deux fois de tickets. C' est au pas de charge avec nos lourds bagages, et juste avant qu' il ne quitte le port que nous sommes rentrés dans le Raja ferry. Rien à voir avec les bateaux remplis de touristes, empruntés jusque là. Ici une majorité de thaïs, qui passent tout le voyage à consommer, des soupes, des chips, des bonbons, des boissons, à parler très fort ou à dormir. Nos voisins ne nous ont pas laissé le loisir de fermer l' oeil, tellement le volume sonore était élevé.
Puis, ce n' est pas un bus, comme prévu, qui nous récupéré, mais un minivan pour 2h30 supposées. Au bout d' 1h15, nous étions rendus à la gare de Surrathani. Il ne nous restait pas 2 mais 3 heures devant nous pour nous promener dans la ville, une fois délestés de nos sacs à la consigne.
Il fait de nouveau très chaud, dès qu' on s' éloigne de la mer.
Nous avons tous apprécié d' accompagner Philippe dans le salon climatisé du barbier, pour quitter sa barbe grise.
Nous faisions l' attraction dans cette petite ville où les touristes ne sont que de passage en attendant leur train pour Bangkok. Chez le barbier, comme chez le grainetier, succès garanti.
Alors que nous flânions pour faire les derniers achats, nous avons été surpris en arrivant à la gare de constater que le train était en avance.
Départ ponctuel à 17h 35 avec une arrivée prévue à 5h35 à Bangkok. Et ça nous faisait bien rire, chaque train long distance ayant systématiquement 2 heures de retard au moins à l' arrivée.
Nous avons vu le soleil se coucher sur les palmiers, les bananiers, au rythme du balancement du train. Les couchettes furent vite installées.
Après une cinquantaine d' arrêts dans chaque petite ville, nous avons eu la surprise de constater que le train arrivait à l' heure, ce qui ne nous arrangeait pas vraiment. Les enfants eux, étaient en pleine forme dès 4h30 en apercevant Bangkok endormie par la fenêtre du wagon.
La journée promet d' être longue.



dimanche 13 mars 2016

Ko Phangan







Nous sommes partis explorer les plages de l’île aujourd’ hui. Haad Yao, la très jolie Haad Chaophao, et l’ enfilade de plages jusqu’ à Thong Sala. Malheureusement ici aussi, les bars et les bungalows ont pris d’ assaut le littoral. Le paysage époustouflant que l’ on apercevait de la route n’ est plus perceptible qu’ en empruntant les petites pistes qui mènent aux resorts.
Il reste encore des plages préservées avec peu de monde, et certaines qui commencent à appartenir aux hôtels luxueux qui se sont implantés, là où on ne trouvait auparavant que de modestes huttes en bambou.
Le pire était à venir du côté d’ Haad Rin, succession de bars et guesthouses qui bouchent complètement le paysage.
Nous y avons néanmoins trouvé un petit restaurant, où nous avons mangé des portions pantagruéliques et non moins délicieuses, mais plus du tout adaptées à nos estomacs après presque un mois de voyage.
Sur le retour nous avons fait un arrêt à « tout pour la maison thaï », un wok fera désormais la suite du voyage avec nous.
Milo s’ est un peu exercé à faire du scooter sur les chemins menant aux plages, et il a adoré.
En rentrant par Chaloklum, nous avons bu une dernière Chang, en regardant les enfants profiter de leur dernier bain de mer.
Et j’ ai collé une honte monumentale à l’ intégralité de la famille, en soutenant au loueur de motos que nous avions payé pour deux jours, fait démenti par sa camera.
Demain, il faudra refaire les valises, ramener Robinson sur la terre des barbiers, et prendre un train pour Bangkok.
Mais il nous reste quelques heures pour profiter des bruits de la jungle, du chant des oiseaux exotiques et celui strident des cigales qui envahissent les arbres.

 

(photo de Mahé)




samedi 12 mars 2016

Enfants d' eau







Hier soir, nous avions loué deux scooters automatiques pour (re)découvrir l' île de Koh Phangan, que nous avons visitée quinze ans plus tôt. Effectivement, les choses ont bien changé, les routes se sont largement améliorées sur une grande partie de l' île. Et Koh Phangan est quand même bien moins pentue que Koh Tao.
Ce fut chose facile que de rejoindre la plage de Haad Mae, qui relie à marée basse la presqu'île de Koh Ma. Par contre, nous n' avons pas reconnu la plage, où les bungalows ont poussé comme des champignons,  le nombre de touristes sur la plage est exponentiel.
Et comme la marée était haute nous avons pu rejoindre l' île par l' eau, et faire un peu de plongée au dessus des coraux tout autour.
Puis, venait l' épreuve de Chaloklum , dont nous avions gardé un si bon souvenir.
La plage est toujours aussi merveilleuse, le Wattana resort égal à lui-même en terme de prix et de calme. Nous avons déjeuner sur sa terrasse qui domine la baie turquoise.
Ici aussi les bungalows ont envahi la côte, mais ils sont agréablement répartis entre les cocotiers sur des terrains plats et herbeux.
 Et puis, même si on compte un nombre incalculables de restaurants et de commerces pour farangs, le village de pêcheurs n' a pas perdu son charme.
Les pêcheurs de calamars les capturent toujours au lamparo la nuit, et leurs femmes tendent encore des filets pour faire sécher leurs prises.
 Même si on trouve ici aussi un Seven Eleven (le petit Casino local), la ville a gardé de la vie  et de l' authenticité.
Puis, nous avons vu le temple chinois, où y' a pas grand chose à voir, et les chutes d' eau, beaucoup plus intéressantes que celles de ce matin.
Les enfants s' en sont donnés à coeur joie dans le torrent .
Puis, les routes permettant aujourd' hui de le faire, nous avons regagné Tonsala, où se tient le week end un marché de nuit bien agréable.
Nous avons donc bien traîné, à faire du shopping , faire le plein de victuailles, acheter nos billets pour le bateau du retour.
Et c' est en rentrant de nuit pour refaire les 12 kms qui nos séparaient de notre hébergement, que nous avons compris pourquoi le taxi aller nous avait fait faire ce détour. Une magnifique piste digne des pires chemins sénégalais nous attendait sur plusieurs kilomètres : sable et ornières pour des travaux non signalés, sur une route déserte et sans lumière, avec 6 litres d' eau, 6 kilos de fruits, les sacs de plage et le matériel de plongée, un vrai régal...