samedi 28 février 2015

Happy hour !



 

L' air préféré des vietnamiens à Hoi An, quand ils découvrent qu' on est français, est « Ohé Ohé matelot ».
Comme le dit la chanson, nous sommes allés tester les embarcations sur la rivière de bon matin.
Après une courte négociation, nous nous sommes mis d' accord pour une heure de bateau avec départ immédiat et uniquement la famille.
Ce que nous avions oublié de faire préciser était le contenu de la ballade.
Nous nous attendions à voir la vie des habitants le long de la rivière, comme nous avions pu la savourer dans les backwaters en Inde du sud ou le long des klongs à Bangkok.
Après les 10 premières minutes où nous avions pu constater l' état de la pollution sur les rives de l' îlot où paissaient tranquillement deux vaches, puis encore un peu plus loin une cabane rouillée, nous pouvions encore compter les plastiques flottants dans la rivière.
Là, l' embarcation se mit à ralentir, peut être avions nous raté quelque chose....non, le bateau venait juste de prendre son rythme de croisière pour occuper l' heure due.
Après avoir manquer s' enliser dans le banc de sable, voilà que nous atteignions probablement au moment sensationnel de notre périple : deux pêcheurs en barque jetaient un filet à deux reprises sous nos yeux en nous voyant approcher, sans même s' assurer en le relevant qu'il contenait des poissons.
Une photo pour la forme. Mais quand ils ont commencé à monter sur le bateau là, c' en était trop, ils voulaient nous initier au geste, après nous avoir montré dans leur seau des poissons vieux de deux jours...(pour qui habite contre le port...)
Puis tentèrent de négocier «  one dollar, one photo »...
Le tour de l' île ne fît que nous confirmer ce que nous avions compris depuis longtemps : en plus de perdre 200 000 dongs, nous avions perdu une heure dans notre dernière matinée à Hoi An.
Un tour au marché que les enfants n' avaient pas vus hier, et où nous avons tenté d' acheter des graines pour notre future vie de jardiniers.
Mais malgré les sourires et les « happy hour », signe inéluctable que nous allions encore nous faire entuber, nous avons quitté le marché bredouilles, et fiers !








2 commentaires:

  1. Alors Milo tu as testé le bateau? comme tu n'en parles pas je suppose que tu n'a pas eu le mal de mer.muxu amatxi

    RépondreSupprimer
  2. Oui, je n'ai pas été malade en bateau ni en bus jusqu'à Hué.
    Aitatxi Zian ET GLOBULE !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
    Vont bien ?
    Muxus du Vietnam

    Milo

    RépondreSupprimer