Nous étions arrivés tard à Hué hier
soir, et avions terminé notre journée loose en tournant partout
dans la ville en cherchant un lieu pour se restaurer, chose inédite
au Vietnam où on trouve des stands à tous les coins de trottoirs.
Mais rien de tout cela sur les trottoirs encombrés par les scooters
et les cyclos pousse.
Hué est beaucoup plus grande que ce
que nous pensions et assez polluée par les pots d' échappement. Ses
grandes avenues semblent n' avoir pas de fin.
Mais ce matin c' est à l' abri des
remparts de la citadelle impériale que nous avons trouvé un havre
de paix, loin des bruits de la ville.
Malgré les bombardements intensifs pendant les guerres d' Indochine et du Vietnam, il reste une vingtaine de monuments à visiter, qui nous donnait une idée des fastueuses infrastructures construites durant les décennies de la dynastie des Nguyen.
Malgré les bombardements intensifs pendant les guerres d' Indochine et du Vietnam, il reste une vingtaine de monuments à visiter, qui nous donnait une idée des fastueuses infrastructures construites durant les décennies de la dynastie des Nguyen.
Des portes somptueuses, le palais Thai
Doa et ses 80 colonnes sculptées et laquées, les temples, les
jardins, les douves, les bassins et la cité pourpre interdite,
résidence de l' empereur dont il ne reste presque rien.
Une visite magnifique sous les grands
arbres, sans compter les kilomètres (2,5 km de remparts ), sous une
chaleur difficile à supporter.
Mais un trésor architectural à
découvrir absolument au Vietnam. Assez émouvant, même, de se
retrouver entre ces murs.
Encore pas mal de difficultés en
sortant pour trouver un lieu où se restaurer, mais on a du refuser
une cinquantaine de cyclo-pousse par contre...
Encore quelques kilomètres de plus
pour rejoindre la gare, quelques dizaines de minutes de queue pour
réserver 4 sièges couchettes pour Ninh Binh, et un retour, épuisés,
pour laver nos pieds crasseux, reposer nos jambes, et faire les
devoirs.
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