Nous avons quitté Abu Dhabi et sa
suite luxueuse pour rejoindre l' aéroport en bus avec les dizaines
de touristes qui étaient ,comme nous, restés sur le carreau.
Le réveil au son du muezzin et la
grande mosquée immaculée finissaient de nous dépayser.
Après l'interminable attente au
guichet de contrôle des passeports, nous finissions, en courant par
rejoindre notre avion.
La compagnie Etihad fut à la hauteur
de sa réputation pour ce vol confortable.
Le Visa à l' arrivée, moins. Il aura
fallu attendre 35 mn pour obtenir le précieux sésame, en arrivant
dans les premiers. Ici les notions de change sont très subjectives,
puisque les 45 dollars demandés égalent les 44 euros payés. Le
sens des affaires jusque dans les administrations....
Après avoir passé l' autoritaire
bureau policier, nos valises nous attendaient miraculeusement dans le
hall des arrivées.
Nous voilà sur le sol vietnamien !
Nous pensions alors nos galères
terminées, juqu » à ce que les distributeurs de billets
refusent de nous donner d' argent, ou du moins, pas plus de 2 000 000
de dongs . Nous étions donc millionnaires dans un pays où la course
en taxi depuis l' aéroport (7 km) coûte 160 000 dongs....
Nous n' imaginons pas ce que peut être
Saïgon en dehors du Têt qui semble-t il paralyse la ville... .
La scène post apocalyptique décrite
en cette période, où tout est censé tourner au ralenti, nous ne l'
avons pas ressentie. (notamment le trafic des scooters qui nous a
fortement impressionné)
Le scooter est le moyen de transport le
plus répandu, pour tous âges, et tout type de chargement...(les
bébés dans les bras du deuxième ou troisième occupant du deux
roues, dorment paisiblement dans le vacarme des klaxons et la
pollution urbaine )
Notre hôtel regagné, nous sommes
partis à la découverte du district 1, et faire nos premières
découvertes gastronomiques sur les stands de rue.
Après avoir alerté la moitié de la
planète cibourienne ( les banques et les parents) pour nous venir en
aide pour nos histoires d' argent, nous sous sommes rendus compte
qu' au Vietnam, les distributeurs se montrent effectivement peu
généreux avec les étrangers, soit 2 000 000 de dongs par jour...
Le voyage pouvait commencer...
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