Maman j' ai raté l' avion ou la fête du Têt à Abu Dhabi...

Il y a d' abord eu la route jusqu' à Bordeaux, le repas en famille et le petit aéroport de Mérignac.

Puis les 5 heures d' attente à Paris qui se transforment en 6 et l' heure et demie dans l' avion à espérer que la CGT ( ou tout autre syndicat majoritaire en grève chez les fournisseurs de carburant à l' aéroport ) se décide à remplir les cuves de notre avion Seychelles airlines....

Avec plus de deux heures de retard contre les 60 minutes de correspondance prévue à Abu Dhabi, il fallait se douter qu' il n' y aurait pas de miracle.

Les hôtesses créoles étaient bien loin de s' angoisser ou d' envisager activer un quelconque réseau...le problème se résoudrait au comptoir d' Etihad.

L' avion était bel et bien parti, et le suivant serait le lendemain à la même heure.

Il fallait nous résoudre à accepter l' offre d' hébergement en all inclusive dans un « very good hôtel » d' Abu Dhabi .

Avec la perte de la valise oubliée lors d' une partie de baby foot endiablée, et retrouvée miraculeusement à Roissy, on n' était plus à une surprise près.

Celle qui nous attendait au bout de la route avec chauffeur et climatisation fut à la hauteur de la promesse.

Une suite familiale, plus grande que notre appartement, avec deux chambres, deux salles de bains, un salon, 5 téléphones, deux télés....et tout ce qu' il faut pour se remettre du périple . Un hôtel de luxe, un rêve pour les enfants d' ici, avec de nombreux accessoires, dont tous ceux restés dans les bagages, coincés quelque part à l' aéroport....et que nous devrions retrouver idéalement demain.

Finalement cette journée inédite nous offrait la possibilité de visiter un autre pays, ce qui nous plaisait bien, jusqu' à ce qu' on découvre la ville.

Centre très urbain aux gratte ciel plus clinquants les uns que les autres, et aux grosses voitures.

Architecture factice, où se côtoient le style empire, les mosquées, le gratte ciel botte, et le décor égyptien.

Une expérience entre les buildings pour rejoindre la corniche, traverser les rues sous un soleil de plomb, avec les vêtements les plus chauds comme seuls rescapés des bagages, et la crème solaire quelque part dans les valises entre 3 continents...