mardi 10 mars 2015

Dans la brume...






Nous nous sommes réveillés au son des informations gouvernementales de 5h30, diffusées par haut parleur à 10 mètres au dessus de notre hôtel, tout comme hier.
Le contenu, mélange d' infos locales, de conseils sanitaires, et de propagande gouvernementale est ainsi partagé dans les campagnes, dès le lever ( de certains), et avant le chant du coq.
Un dernier tour à la bakery en bas de Huang Vu hôtel, et nous voilà partis pour la gare routière. On avait omis de préciser l' heure du départ au propriétaire, qui était donc absent pour nous rendre nos passeports, pris en otage, comme dans toutes les guesthouses, alors que les chambres sont déjà payées...
Affaire réglée 10 mn plus tard.
Départ pour Lao Caï dans un Ford Transit, 65 km de lacets (2h). A peine sortis de la ville, un brouillard épais limitait la visibilité. C' est au km 18 que Milo fut vaincu par les virages...
Arrivés à Lao Caï,à la frontière chinoise, sans plus d' encombres, nous trouvions sans transition un nouveau bus, à la gare ferroviaire toute proche pour Sapa, 39 km, une heure de route.
Dès la montée, c' est un brouillard très dense qui rendait la route périlleuse. Pour rajouter au danger, la spécialité de notre chauffeur était de doubler sans visibilité dans les virages en épingles, sans klaxonner (cet abruti ).
On peut certifier aujourd'hui que les prières de Mamie pour nous,tous les soirs, çà marche...(pour éviter in extremis les gros camions qu' on manque de se prendre de face en se rabattant au dernier moment derrière les bus que le chauffeur tente de dépasser...)
Arrivée finalement entiers à Sapa, et avant les cochons noirs transportés par 4, en cage, en mobylette.
Beaucoup d' ethnies différentes dans la ville, qui tentent dès la descente du bus de nous proposer de l' artisanat ou de visiter leur village...toutes plus charmeuses les unes que les autres. Elles sont polyglottes sans jamais avoir bougé d'ici.
Après un copieux repas dans une cantine vietnamienne, le ciel encore dégagé à midi, était complètement bouché à 14h.
Impossible dans ces conditions de se balader autours de Sapa, nous nous sommes rabattus sur le musée , qui présente les minorités qui habitent la région.
Puis après une partie de foot endiablée avec les petits copains de l' hôtel, nous sommes allés nous promener dans la ville, Cauterêts après le ski....(sans les berlingots et avec le poulet fermier à la broche plus cher...)
Nous avons finalement opté pour les brochettes au choix, en évitant soigneusement celles que Mahé avait fait tomber au sol (tout le plateau ), et qui avaient été remises en place après un bref coup de kleenex...
Un petit conseil si vous allez à Sapa, évitez les psilo aux lardons....






1 commentaire:

  1. j adore le coup du chauffeur (cet abruti) ca nous a bien fait rire !!! et mahé en faisant tombé ses brochettes, c 'était pas mal ça aussi !!! moi aussi j'aurai prié tout ce que je pouvais dans ces virages !!! ils sont fous !!
    famille etchecaharreta

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