Nous nous sommes réveillés au son des
informations gouvernementales de 5h30, diffusées par haut parleur à
10 mètres au dessus de notre hôtel, tout comme hier.
Le contenu, mélange d' infos locales,
de conseils sanitaires, et de propagande gouvernementale est ainsi
partagé dans les campagnes, dès le lever ( de certains), et avant
le chant du coq.
Un dernier tour à la bakery en bas de
Huang Vu hôtel, et nous voilà partis pour la gare routière. On
avait omis de préciser l' heure du départ au propriétaire, qui
était donc absent pour nous rendre nos passeports, pris en otage,
comme dans toutes les guesthouses, alors que les chambres sont déjà
payées...
Affaire réglée 10 mn plus tard.
Départ pour Lao Caï dans un Ford
Transit, 65 km de lacets (2h). A peine sortis de la ville, un
brouillard épais limitait la visibilité. C' est au km 18 que Milo
fut vaincu par les virages...
Arrivés à Lao Caï,à la frontière
chinoise, sans plus d' encombres, nous trouvions sans transition un
nouveau bus, à la gare ferroviaire toute proche pour Sapa, 39 km,
une heure de route.
Dès la montée, c' est un brouillard
très dense qui rendait la route périlleuse. Pour rajouter au
danger, la spécialité de notre chauffeur était de doubler sans
visibilité dans les virages en épingles, sans klaxonner (cet abruti
).
On peut certifier aujourd'hui que les
prières de Mamie pour nous,tous les soirs, çà marche...(pour
éviter in extremis les gros camions qu' on manque de se prendre de
face en se rabattant au dernier moment derrière les bus que le
chauffeur tente de dépasser...)
Arrivée finalement entiers à Sapa, et
avant les cochons noirs transportés par 4, en cage, en mobylette.
Beaucoup d' ethnies différentes dans
la ville, qui tentent dès la descente du bus de nous proposer de l'
artisanat ou de visiter leur village...toutes plus charmeuses les
unes que les autres. Elles sont polyglottes sans jamais avoir bougé
d'ici.
Après un copieux repas dans une
cantine vietnamienne, le ciel encore dégagé à midi, était
complètement bouché à 14h.
Impossible dans ces conditions de se
balader autours de Sapa, nous nous sommes rabattus sur le musée ,
qui présente les minorités qui habitent la région.
Puis après une partie de foot
endiablée avec les petits copains de l' hôtel, nous sommes allés
nous promener dans la ville, Cauterêts après le ski....(sans les
berlingots et avec le poulet fermier à la broche plus cher...)
Nous avons finalement opté pour les
brochettes au choix, en évitant soigneusement celles que Mahé avait
fait tomber au sol (tout le plateau ), et qui avaient été remises
en place après un bref coup de kleenex...
Un petit conseil si vous allez à Sapa,
évitez les psilo aux lardons....
j adore le coup du chauffeur (cet abruti) ca nous a bien fait rire !!! et mahé en faisant tombé ses brochettes, c 'était pas mal ça aussi !!! moi aussi j'aurai prié tout ce que je pouvais dans ces virages !!! ils sont fous !!
RépondreSupprimerfamille etchecaharreta