mardi 9 juillet 2019

Nos meilleurs souvenirs....


Hier soir, au moment de se coucher, Milo s'est rendu compte qu'il n'avait plus sa gouttière dans sa boîte. C' était peu de temps après qu'on se soit rendu compte  que Mahé avait une otite.
Et qu'on ait du aller à la pharmacie acheter des gouttes antibiotiques. En nous refaisant le déroulé de l'après midi, on s'est dit qu'il avait du les expédier en même temps que le sirop rose dans le caniveau.
Et nous n'aurions pas le temps d'aller vérifier demain au bar.
C'est hier soir aussi que nous avons pu confirmer que mon portable ne chargeait plus depuis les Perhentians. Mahé et moi avons deux explications différentes à son port de charge cassé...
Donc, plus de gouttière, plus de portable et une otite. Et une nuit qui serait raccourcie par la crainte de ne pas se réveiller pour le départ.
Un départ de Malaisie pour la frontière thaïlandaise à une quarantaine de kilomètres de là. Une frontière réputée tendue et même un peu dangereuse parfois d'après le site du gouvernement français et les guides de voyage.
A 7h , au réveil il nous fallait trouver un taxi via l'application Grab. Ce fut fait très rapidement par Philippe.
Un gentil monsieur nous conduisit à deux kilomètres de là, à la gare routière pour les bus longues  distances. Nous étions donc bien coincés là, sans wifi, en compagnie de seuls taxi malhonnêtes voulant nous ramener tout près de notre point de départ où se trouvait la bonne gare pour dix fois son prix....
Une jeune femme secourable a bien voulu nous venir en aide en réservant un grab.
Et nous étions revenus trois quart d'heure plus tard tout près de chez nous pour prendre le bon bus !
Heureusement, nous avions de l'avance. Il faut dire que les quarante kilomètres nous séparant de Rantau Panjang à la frontière malaisienne s'effectuaient en une heure et demie dans le vieux bus 29, qui manquait de rendre l'âme.
Le passage de la frontière malaisienne s'effectuait à pied dans notre cas, sur le pont séparant les deux pays au milieu des voitures, mythique.
C'est très vite après la photo que Philippe s'est rendu compte qu'il avait fait tombé son iPhone dans le bus, qui était reparti donc.
Nous avons passé sans encombres le poste de police malaisien. Et Philippe a repassé sans encombres le même poste dans l'autre sens pour espérer rejoindre le bus resté en Malaisie,dans un endroit inconnu.
Il a eu de la chance cette fois encore, de trouver un policier qui l'a emmené en moto récupérer l'objet coincé entre deux sièges.
Il faut souligner la gentillesse des malaisiens de façon générale, mais encore plus dans cette situation pour nous aider dans notre galère.
Nous avions un peu moins d'avance pour rejoindre le poste de police thaïlandais. Mais là aussi tout était simple et tranquille.
Puis nous avons compris qu'il nous fallait bien encore un kilomètre de marche sous le soleil brûlant avec nos gros sacs sur le dos jusqu'à la gare routière.
Encore quelques minutes à passer à Sungai Kolok qui a l'air aussi d'une ville bien vivante avec un joli marché.
Et c'était parti pour vingt trois heures de train jusqu'à Bangkok.






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