Finalement la nuit
dans le train climatisé était parfaitement reposante, bercés par
le roulis, avec une température idéale. Le soleil qui perçait
entre les rideaux des cabines couchettes, nous laissait apercevoir le
réveil de la campagne thaïlandaise. Des buffles paissaient
tranquillement dans les champs, quelques scooters sillonnaient les
chemins de terre rouge, et l’on voyait se dresser au loin, derrière
le rideau de jungle dense, les falaises karstiques.
Nous sommes arrivés
à Padang Besar, ville frontière du sud ouest, avec plus d’ une
heure de retard, ce qui faisait deux avec l’ heure de décalage
malaisienne.
Les formalités
douanières furent extrêmement simples à passer, entre deux bureaux
de police de chacun des deux pays.
Nous reprenions un
nouveau train qui en deux heures nous amenait à Butterworth.
Puis 10 minutes de
ferry, et encore un peu plus d’ un kilomètre de marche pour
rejoindre l’ hôtel de charme que nous avions réservé à
Georgetown, dans la partie ancienne de la ville.
Nous sommes partis
explorer la vieille ville, classée au patrimoine mondial de l’
Unesco.
C’ est un joyeux
mélange de cultures et d’ architectures. Dans la vieille ville, on
peut passer en quelques mètres du temple chinois à la mosquée, ou
au temple hindou. Le muezzin chante, pendant qu’ au temple chinois
voisin, l’ encens est offert en bouquets odorants.
Et il y a les
buildings anarchiquement déposés un peu partout dans la ville .
Ici se côtoient les
indiennes en sari, les malaises voilées, ou un mix des deux.Les
spécialités culinaires de chaque pays ou région en font une
singularité de cette île, réputée une des plus célèbre cuisine
de Malaisie voire de l’ Asie du sud est.
Nous avons retrouvé
les dosa de l’ Inde, avec leurs sauces épicées, puis les nouilles
sautées dans les stands de rues.
Et aussi beaucoup de
voitures, qui envahissent les rues de cette gigantesque capitale de
l’ île ( un million d’ habitants tout de même), et aucun centre
piétonnier.
C’ est dommage, on
aurait aimé profiter d’ un peu de quiétude pour flâner et
photographier les jolies shophouses, patinées par le temps.
Mais aujourd’hui
semblait être un jour spécial, car se tenait en ce lieu les
prétendus « jeux olympiques de Penang », avec au moins
une course, des parties de football, et une circulation amplifiée et
déviée pour l’ évènement. Et beaucoup de boutiques fermées à
en juger par les devantures.
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