Nous avons passé
notre vraie nuit depuis le début du voyage dans cette ancienne
shophouse joliment rénovée en hôtel de charme.
Une nuit sur des
matelas confortables avec une vraie douche au réveil. La nuit s’
est étirée jusqu’ à midi pour certains et nous avons démarré
notre journée en début d’ après midi dans la cantine chinoise du
coin de la rue pour déguster des mets délicieux d’ ici : des
char koay teow, sortes de nouilles sautées aux crevettes, et des wan
tan mee, mélange de nouilles et de wonton au porc, spécialité
cantonaise, d’ après les guides.
Mahé a pris un
cours de baguettes avec le serveur.
Puis nous avons
rejoint la grande tour Komtar pour prendre le bus 101 qui allait nous
emmener à Batuk Pahang, tout au bout de la jetée, où démarre le
parc national de Penang.
Le plus petit parc
national de Malaisie, et le plus accessible pour nous lors de notre
périple.
Nous nous sommes
enregistrés dans le bureau du parc et avons choisi le circuit que
nous allions emprunter, en prenant soin de noter notre numéro de
téléphone et de passeport (ce qui est moyennement rassurant).
C ‘était trop
tard pour les deux heures de trek qui nous séparaient de la plage où
viennent pondre les tortues, et où il y a un centre de conservation.
Le circuit de la plage aux singes était fermé, tout comme le pont
suspendu sur la canopée, fermé depuis 5ans.
Il nous restait le
trek dans la jungle.
Nous avons commencé
par apercevoir des langurs le long de la plage, dont une maman à
lunettes avec son bébé jaune accroché à elle.
Puis, nous nous
sommes fait canarder avec des fruits tropicaux, à peine la première
ascension entamée.
Avec 30 degrés au
bas mot et un taux d’ humidité proche de 100 %, nous étions
trempés en un rien de temps. Nous évoluions, peu rassurés parmi
les bruits inquiétants de la jungle. Les insectes dans les arbres
faisaient des sons grinçants, ressemblant à la scie ou la fraise du
dentiste, et assourdissants par moments. A cela s’ ajoutaient les
cris des singes, les racines des arbres à escalader, les rochers à
enjamber, les feuilles et branches barrant notre chemin par endroits.
En arrivant au
sommet, au croisement des chemins, nous nous sommes aperçus que nous
n’ étions plus qu’ à 1380 mètres de la plage aux tortues. Mais
nous craignions plus que tout de nous retrouver à la nuit tombée
encore en chemin, et au vue de la taille des fourmis et de quelques
cocons aperçus ça et là, on imaginait aisément toutes les autres
créatures auxquelles nous aurions pu être livrés.
Et nous sommes
redescendus par un autre chemin beaucoup moins entretenu.
C’ est en arrivant
sur la plage que Milo a vu deux serpents noirs énormes, filets
abandonnés coincés sous les rochers, et Mahé est sûr d’ en
avoir vu un sur une pierre.
Moi, je n’ ai pas
laissé se poser mes yeux trop longtemps, et Philippe s’ est fait
mal au dos.
Nous sommes rentrés
le long de l’ eau, remettant notre baignade à plus tard, en raison
des panneaux, indiquant une interdiction de baignade, mais aussi ici,
comme un peu partout : une interdiction de s’ embrasser et de
fumer.
Nous avons poursuivi
encore notre route car le bus ne passait plus au bout de la jetée,
mais un peu plus loin au marché de nuit.
Là nous avons
trouvé de quoi nous désaltérer et emporter des plats pour manger
sur la plage de Batu Ferringhi, à quelques kilomètres de là.
C’ est là que les
enfants ont pu goûter leur premier bain de mer malaisien, dans une
eau « brûlante » et dont il a fallu les extirper à la
nuit tombée.
Pas question de
baignade pour Lara Croft !
Ici les femmes
présentes sur la plage se promènent amoureusement, main dans la
main avec leur compagnon en short, couvertes de noir de la tête aux
orteils, bouche comprise.
c'est une merveilleuse journée que vous avez passé .l'endroit est magnifique ,la végétation luxuriante montre bien le taux d'humidité qui doit être très désagréable quand même.Dans toute la France c'est la canicule mais dans notre petit coin nous sommes épargnés .Passez une bonne journée.gros muxu
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