mercredi 26 juin 2019

Pangkor












Tout le monde avait été prévenu la veille : dès 7h, tout le monde devait avoir quitté l' hôtel ce matin. Et tout le monde était prêt, sac sur le dos dans Lebuh Menayu à 7h.
C' est qu' il fallait rejoindre la jetée à plus d' un kilomètre de là, prendre le ferry qui nous ramenait à Butterwoth et espérer arriver à temps pour prendre le bus de 9h pour Lumut.Et rejoindre l' île de Pangkor.
3h et demie de route, on avait déjà évité les durians dans le bus ( il faudra y consacrer un chapitre),restés en soute, mais voilà qu' on avait tiré le gros lot.
Un lot de trois ! Trois valeureux chinois prêts à nous défoncer les tympans dès 9h du matin. Logorrhéiques ! Mais d' une logorrhée bruyante que rien n' arrêtait, ni les chuts de Mahé, ni les cris de Philippe leur voisin, ni même les podcasts mis bien forts pour les faire réagir, ni les yeux revolver, RIEN !
Rien à foutre !
Nous avons bien hésité à interpeler notre chauffeur indien pour qu' il leur dise d' arrêter, mais il était lui même fort occupé à klaxonner et à téléphoner très bruyamment  au volant.
Le mieux était de faire semblant de dormir, ça évitait aussi de se faire peur dans les dépassements.
L' architecture malaisienne est vraiment affreuse, des bâtiments parfois immenses au milieu de rien, d' un goût douteux, sans aucune recherche esthétique ou désir de  s' harmoniser dans le paysage, et souvent sans aucun entretien.
Les paysages étaient assez monotones sur cette route, palmiers, palmiers, palmiers.
Nous avons pris le ferry en arrivant  à Lumut, encore un taxi pour rejoindre Nipah, et c' était la plage tant attendue pour Mahé.
Coral beach, une plage presque pour nous, avec des balançoires et des hamacs, des vagues plus grosses qu' à socoa, et un courant tellement puissant qu' il ne fallait pas rêver voir une quelconque vie sous marine du bord.
Par contre on a assisté à une bagarre de singe contre chien, qui m' a valu d'être la risée des malaisiens, lorsque, le chien a couru vers moi suivi par le singe, et que je suis tombée lourdement en tentant de m' enfuir (alors que j' étais en train de les photographier).
Puis à côté de la guesthouse, nous avions rendez vous en fin d' après midi avec un monsieur qui nourrit les calaos tous les soirs à la même heure.
Une heure en sa compagnie pour comprendre et observer ces curieux volatiles, et leur donner des bananes à la main.
Un dernier plat "non épicé" ( il faudra qu' on leur explique ), en regardant les vagues lécher les pieds du cabanon, les yeux brûlés par les vapeurs pimentées du wok.




2 commentaires:

  1. bonjour ,nous suivons votre voyage jour aprés jour c'est super .C'est dépaysant mais fatiguant ,les photos nous font rêver.Ici c'est la canicule nous revenons du jardin j'ai arrosé pendant que papa traitait les tomates.Il y a 2 jours elles étaient très bien et ce soir des taches sur les feuilles sont apparus .Demain on y retourne .J'espère qu'il va reussir a les sauver ,ton voisin de gauche les a toutes malades .J'ai conduit le c3 elle est trés agréable a conduire.muxu Aitatxi amatxi

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  2. Oui, chaque année un peu la même chose avec les tomates, c'est lassant....
    S'il fait une canicule, ça stoppera peut être la contamination. Quelques jours à plus de 30 degrés aideraient bien.
    Faites au mieux mais ne vous prenez pas la tête.
    On se repose, on vous rassure, d'ailleurs il est 10h46 et on se réveille !
    Bisous pour les nouvelles

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