4 masques, 4 tubas,
4 paires de chaussures pour les coraux et autant pour la randonnée,
2 flacons de crème solaire indice 50+, 2 casquettes, 2 chapeaux, de
la lotion antimoustique thaïlandaise, prête à faire le voyage
retour….
Nous avions tout
coché sur la liste, et à 14h nous avions bouclé les sacs à dos. 5
en tout.
Direction Bordeaux
au milieu des travaux et des camions.
Air France jusqu’
à Paris, puis nous avons découvert sur le tarmac l’ envergure de
l’ Airbus A380-800 qui nous conduirait jusqu’ à Abu Dhabi.
Un avion à deux
étages qui faisait rêver Milo bien avant d’ y entrer.
Un avion à moitié
vide, avec de la place pour les jambes, un grand choix de films de
jeux et de musique.
La restauration
était très décevante, même si Milo a grugé pour avoir double
dose, et un autre plat, il n’ en était pas meilleur. Et personne
ne s’ est vraiment reposé sur les 7 heures de vol.
Arrivés au petit
matin , 6h45 heure locale à Abu Dhabi, nous avons retrouvé les
femmes voilées en noir et les hommes en blanc qui les précèdent et
leur indiquent où s’ asseoir dans la petite salle d’
embarquement glacée.
A peine 45 mn pour
choper la crève plus tard, et nous embarquions pour 7 nouvelles
heures de vol jusqu à la capitale thaïlandaise.
C’ est en sortant
que nous avons compris le choc thermique : 37 degrés affichés
à 19h.
Nous avons mieux
apprécié la climatisation du bus S1 qui nous emmenait à
Banglamphu, sutout coincés dans les bouchons.
Et nous avons tout
retrouvé : les odeurs de la ville, les fous du volants, les
lumières des buildings, les temples à leurs pieds, les gargotes sur
les trottoirs, les taxis multicolores, les coups de klaxons et les
parfums de la cuisine de rue.
A quelques rues de
democracy monument se tenaient la guesthouse réservée pour la nuit.
Un tour dans le quartier pour nous restaurer, constater les méfaits
du tourisme même sur les marchants de rue….qui ont repris leur
marchandise, après avoir cherché à nous faire payer le double du
prix leurs brochettes pourtant fort appétissantes.
Nous avons traversé
Khao San Road, que nous avions connu beaucoup plus accueillante,
laissant derrière nous les décibels des bars à bruit,les ping-pong
party des bars à hôtesses, les cocktails douteux et les ballons de
gaz hilarant.
Nous avons quand
même trouvé le spécialiste de la brochette laquée, en faisant la
queue avec les thaïs quelques rues plus loin, et avoir dégusté à
leurs côtés, les succulents morceaux de porc tout juste grillés,
avec la sauce trop piquante, le riz gluant et les petits concombres,
assis sur des nattes à même le trottoir.
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