dimanche 30 juin 2019

Marchés et hypermarchés





Nous avons du changer d' appartement, parce que sur les trois nuits réservées, deux seules étaient disponibles. Ce soir nous dormirons au 11 ème étage de la résidence d' à côté.
Nous avons commencé a journée par la visite du marché voisin, le marché Chow Kit. Enfin voisin est tout relatif dans cette ville immense où chaque déplacement dans une chaleur moite est une dépense d' énergie considérable.
Nous n' avons pas encore maîtrisé parfaitement les déplacements. Enfin surtout la prise des jetons de métro. Nous avons emprunté un métro puis le monorail qui passe au dessus de la route. Et comme prévu, nous nous sommes retrouvés coincés derrière la barrière de sécurité à la sortie, car nous n' avions pas pris la peine de sortir pour racheter un autre jeton pour le deuxième trajet.
Mais tout se résout assez facilement avec plus ou moins de compréhension des autorités du rail...
Le marché ne fait pas l' unanimité dans la famille. C' était pourtant un vrai marché asiatique, mais dès l' arrivée dans la halle aux poissons et à la viande, et le premier seau de jus de chipirons reçu sur les pieds, nous faisions demi tour.
Il faut dire que l' on a vite des hauts-le-coeur avec les odeurs sous ces températures.
Puis nous avons traversé le marché aux fripes sans grand intérêt, et rejoint les bus violets gratuits pour aller jusqu' aux tours Pétronas.
Jusqu' à peu les plus hautes du monde, on les aperçoit de partout.
Après un shawarma à l' arrêt de Bukit Bintang, nous pouvions reprendre la ligne verte qui nous y déposait.
Là, à leurs pieds, se tenait un immense centre commercial à plusieurs étages, essentiellement de produits de luxe.
Nous décidions de retourner dans le quartier plus animé de Bukit Bintang, paradis de la consommation.
Des centres commerciaux sur-climatisés avec des passages sous-terrains pour traverser la route remplis de stands de nourriture, et un labyrinthe d' artères, dont on saurait qu' on n' aurait ni le courage ni le temps de toutes les parcourir.
Au milieu, une pause bien nécessaire autours d' un étrange tiramisu japonais glacé déstructuré.
Puis le centre commercial hyper spécialisé en produits hi-tech, sur plusieurs niveaux : "mais c' est hyper bien ici...."
Je me suis tue. J' étais probablement la seule à préférer le jus de chipirons de ce matin.
Nous avons goûté à l' animation des stands de rue de Jalan Alor, savouré les brochettes satay à la cacahuète, les vapeurs colorées, et le riz gluant à la mangue, le fruit du dragon couleur betterave.
Un dernier passage par le times square malaisien avant de rentrer nous détendre dans la piscine au dessus des toits.

















samedi 29 juin 2019

Les pieds en compote



Après une scéance de sport dans la salle du 4 ème étage pour les courageux, nous étions prêts à explorer la ville.
Au programme, la visite de la plus vieille mosquée de la ville, Mederka square, et le musée du textile tout proche.
Puis, nous avons rejoint le quartier chinois, juste au moment où une pluie torrentielle s'abattait sur la ville.
Nous en avons profité pour faire une pause repas avant de poursuivre vers les temples et le quartier indien qui compte plus de prostituées transexuelles que de restaurants.
Nous avons refait une pause chez le barbier tamoul, pour reposer nos jambes et profiter de la climatisation, pendant que Philippe , en plus de se débarrasser de 10 jours de poils, se faisait faire craquer les vertèbres cervicales et mettre des grandes claques dans le haut du dos.
Nous avons dégusté le tchai masala et les roti canai craquants et délicieux chez l'Indien du coin de la rue. La meilleure chose que nous ayons mangé de tout le séjour, probablement.
Puis, comme nous étions tout proches du Forrest Eco Park, nous avons poursuivi encore un kilomètre jusque là.
Là, il fallait monter des côtes dans la jungle et des escaliers, dans ce parc insolite au milieu des buildings.
Un chemin dans la canopée, des ponts suspendus au dessus des arbres géants. Assez vertigineux.
En arrivant à la sortie du parc, nous sommes tombés nez à nez jusqu'à la Kuala Lumpur tower et ses 421 mètres de haut.
Celle que l'on aperçoit depuis le haut de la piscine s'embraser le soir.
C'est là que nous nous sommes aperçus que nous étions loin du métro, ou en tout cas suffisamment loin pour devoir prendre plusieurs correspondances ou bus....
Il nous fallait faire le chemin à l'envers, jusqu'à notre point de départ, sauf que le gardien du parc rajoutait quelques centaines de mètres en en fermant l'accès sous notre nez.
Ce soir, en rentrant, nous avons mangé une soupe de nouilles chinoises instantanée. Personne ne voulait plus ressortir pour manger.
















vendredi 28 juin 2019

Kuala Lumpur !












Ce matin, le réveil n' avait pas sonné sur Pangkor pour nous. Je ne sais par quel miracle je me suis réveillée 15 mn avant l' heure de départ prévue.
Et nous enchaînions : un taxi, 40 mn de ferry puis 4 heures de bus prévues, qui se transformaient en un long voyage de 5h30 jusqu' à Kuala Lumpur, capitale de la Malaisie.
Il s' est mis à pleuvoir quand nous avons commencé à apercevoir les premières tours de la gigantesque ville. Des buildings futuristes, une circulation intense, et des axes routiers monumentaux.
Des ponts sur des voies, sur des ponts sur de l' eau, des trains, enjambant tout cela et des métros à ciel ouvert, un monorail, de gigantesques centres commerciaux, et beaucoup de pollution aussi.
Nous sommes arrivés à l' immense terminal des bus, et il a fallu trouver du wi-fi et le moyen de contacter le propriétaire du logement réservé hier soir à plus de minuit.
Une surprise pour les enfants, que nous voulions leur faire, une piscine à débordement sur les toits de la ville, avec les tour Pétronas en première ligne.
Mais avant cela, il fallait comprendre comment circuler et se repérer dans le flot de transports.
Finalement Chow Kit n' était qu' à quelques stations de métros de la gare de bus.
Entre les rues démesurément étendues et définitivement routières , nous nous sentions comme des insectes dans la jungle urbaine. Nous trouvions néanmoins la résidence Régalia, 37 étages, 2 piscines, des centaines de logements, au carrefour des axes routiers à niveau, dont personne à part nous n' arrive à pieds je pense  et dont nous devons rentrer par le garage !
A 17h, il était temps de dévoiler la vertigineuse surprise...
Après un bain bien mérité, nous avons fait un tour jusqu' au marché de Chow Kit, définitivement fermé en soirée.
Un repas pakistanais de rêve et pantagruélique.
Et nous passions de l' Inde à la Chine, et à la Malaisie, sans un seul visa.
Et un dernier bain pour regarder scintiller d' en haut la ville que nous avions eu tellement de mal à traverser d' en bas.










jeudi 27 juin 2019

Nipah beach










Plage, baignade, singes et calaos, voilà notre programme du jour.
On ne pouvait pas mieux faire par 35 degrés.
Et ce que nous avons fait !
Rien de plus à signaler à part une tentative de vol de sacs pendant la sieste sur la plage.
L' héroïque Indiana Jones de la famille a sauvé nos biens à grands coups de  pierres, in extremis. Aidé par son associé de fils cadet, daignant sortir de l' eau pour une expérience plus mouvementée.
C' est au son du reggae que nous avons siroté notre apéro, les pieds dans le sable, en regardant le coucher du soleil sur la mer, les pieds du piquet de Mahé dépassant de la surface.