mardi 9 juillet 2019

Retour à Bangkok








La nuit dans le train sans climatisation s' est avérée plus supportable que prévu.
Mais nous étions contents de retrouver le sol après les vingt trois heures passées sur les rails.
Nous avons sauté dans le premier taxi qui nous transportait à l' hôtel tout proche. Nous avions réservé une chambre à  l' hôtel Tongpoon avec grande peine il y a deux jours, et nous avons été agréablement surpris de constater que pour le prix de quatre lits simples, nous avions la suite royale avec deux chambres communicantes, deux grands lits doubles, deux télés, deux frigos, deux salles de bain, et deux balcons avec vue royale sur le périphérique.
Nous avions voulu changer de quartier pour nous rapprocher des centres commerciaux pour ces deux derniers jours sur Bangkok.
Après une douche salvatrice, nous avons rejoint les grands axes commerciaux avant que la pluie ne commence à tomber.
MBK center où nous avons fait le constat que le gouvernement thaïlandais avait fait du ménage dans les stands de rue qui s' étiraient joyeusement tout autours.
Il nous a fallu rejoindre Pratunam market un peu plus loin pour retrouver un peu de vie sur les trottoirs.
La circulation dense et les bouchons partout. Et des scooters, évidemment, dans les rues étroites.
Quand même notre nourriture de rue préférée, des brochettes de poulet laquées et des petites saucisses grillées avec du riz gluant.
De quoi se restaurer avant d' attaquer le grand marché aux vêtements de Pratunam.
Nous trouvons les gens ici beaucoup moins sympathiques qu' en Malaisie, plus commerçants.
Et même si la vie y est moins chère, elle a quand même bien augmenté en Thaïlande.
Puis nous avons marchandé sec dans les allées du quatrième étage du MBK center pour trouver le téléphone idéal pour Milo sans se faire rouler.
Mais la joie du nouveau propriétaire du Samsung A30 en valait bien la peine.
Nous rentrions à l' hôtel avec notre nouveau butin et un téléphone réparé pour moi. Juste à temps pour s' épargner l' orage de mousson et le déluge qui s' en est suivi.
Mais peu de possibilité de restauration de rue à notre goût dans ce quartier.
Il aura fallu aller chercher loin le canard laqué, les fruits et les banana pancakes du dîner. Et la première et unique bière de notre séjour asiatique.






Nos meilleurs souvenirs....


Hier soir, au moment de se coucher, Milo s'est rendu compte qu'il n'avait plus sa gouttière dans sa boîte. C' était peu de temps après qu'on se soit rendu compte  que Mahé avait une otite.
Et qu'on ait du aller à la pharmacie acheter des gouttes antibiotiques. En nous refaisant le déroulé de l'après midi, on s'est dit qu'il avait du les expédier en même temps que le sirop rose dans le caniveau.
Et nous n'aurions pas le temps d'aller vérifier demain au bar.
C'est hier soir aussi que nous avons pu confirmer que mon portable ne chargeait plus depuis les Perhentians. Mahé et moi avons deux explications différentes à son port de charge cassé...
Donc, plus de gouttière, plus de portable et une otite. Et une nuit qui serait raccourcie par la crainte de ne pas se réveiller pour le départ.
Un départ de Malaisie pour la frontière thaïlandaise à une quarantaine de kilomètres de là. Une frontière réputée tendue et même un peu dangereuse parfois d'après le site du gouvernement français et les guides de voyage.
A 7h , au réveil il nous fallait trouver un taxi via l'application Grab. Ce fut fait très rapidement par Philippe.
Un gentil monsieur nous conduisit à deux kilomètres de là, à la gare routière pour les bus longues  distances. Nous étions donc bien coincés là, sans wifi, en compagnie de seuls taxi malhonnêtes voulant nous ramener tout près de notre point de départ où se trouvait la bonne gare pour dix fois son prix....
Une jeune femme secourable a bien voulu nous venir en aide en réservant un grab.
Et nous étions revenus trois quart d'heure plus tard tout près de chez nous pour prendre le bon bus !
Heureusement, nous avions de l'avance. Il faut dire que les quarante kilomètres nous séparant de Rantau Panjang à la frontière malaisienne s'effectuaient en une heure et demie dans le vieux bus 29, qui manquait de rendre l'âme.
Le passage de la frontière malaisienne s'effectuait à pied dans notre cas, sur le pont séparant les deux pays au milieu des voitures, mythique.
C'est très vite après la photo que Philippe s'est rendu compte qu'il avait fait tombé son iPhone dans le bus, qui était reparti donc.
Nous avons passé sans encombres le poste de police malaisien. Et Philippe a repassé sans encombres le même poste dans l'autre sens pour espérer rejoindre le bus resté en Malaisie,dans un endroit inconnu.
Il a eu de la chance cette fois encore, de trouver un policier qui l'a emmené en moto récupérer l'objet coincé entre deux sièges.
Il faut souligner la gentillesse des malaisiens de façon générale, mais encore plus dans cette situation pour nous aider dans notre galère.
Nous avions un peu moins d'avance pour rejoindre le poste de police thaïlandais. Mais là aussi tout était simple et tranquille.
Puis nous avons compris qu'il nous fallait bien encore un kilomètre de marche sous le soleil brûlant avec nos gros sacs sur le dos jusqu'à la gare routière.
Encore quelques minutes à passer à Sungai Kolok qui a l'air aussi d'une ville bien vivante avec un joli marché.
Et c'était parti pour vingt trois heures de train jusqu'à Bangkok.






dimanche 7 juillet 2019

Kota Bharu



Nous avons du faire les bagages et quitter à regret les Perhentians par le très speed boat qui nous ramenait sur le continent.
Puis il a fallu négocier ferme avec le taxi pour payer le prix indiqué pour Kota Bharu, dernière étape avant la remontée sur Bangkok.
Une ville très islamiste avec des mosquées partout et des gens absolument charmants.
Une vraie ville sans touristes, très authentique comme on les aime. Une ville sans trop grand chose à y faire à part en prendre le pouls dans les allées du marché. Un marché où on nous offre des sacs de riz colorés. Une ville où on s'intéresse beaucoup à nous, où on nous pose des questions et on où on s'inquiète de voir Mahé la tête sur mes genoux sur le trottoir.
Juste en train d'attendre que les gouttes auriculaires fassent effet. Depuis hier, il se plaint des oreilles,en raison probablement d'un plus grand temps passé sous l'eau qu'en surface.
Une ville où on boit des verres toutes les heures. Milo se souviendra du pandung, une boisson rose bonbon au sirop de rose, surmontée d'une boule de glace à la vanille, rejetée dès la sortie du bar sur le trottoir et sur la route.
Puis les stands de cuisine de rue, le petit marché de nuit, ou on vend voiles et contrefaçons. On espère d'ailleurs ne pas finir au poste en rentrant avec tout ce que ces enfants nous ont fait transporter.
Et où Mahé me fait remarquer que le tee shirt Zara est moins cher que le Gucci...
Une dernière étape avant les vingt quatre heures de train pour rejoindre Bangkok.
















samedi 6 juillet 2019

Perhentians




Nous avons constaté ce matin au réveil que l' hôtel quasi désert que nous occupions avait rempli ses bungalows.
Le petit déjeuner misérable servi depuis deux jours s' était transformé en banquet au Jurukir resort, depuis l' arrivée en nombre d' une clientèle malaise ou du moins asiatique, venue passer le week end sur les îles Perhentian.
Contre deux malheureuses saucisses et des toasts, il y avait ce matin des nouilles sautées aux crevettes, du jus de fruit, plusieurs sortes de beignets, des oeufs, des sandwiches....un véritable festin.
L' hôtel que nous avons payé le plus cher de notre séjour n' est pas à la hauteur du tarif pratiqué, même si tout est beaucoup plus cher sur les îles.
Et comme l' île est très sauvage et le ménage restreint, nous trouvons ici tout un tas d' hôtes indésirables : une araignée géante à l' arrivée coincée derrière le rideau, et ce soir, des insectes dans la salle de bain.
Milo a hurlé à qui voulait bien l' entendre qu' il en avait marre et qu' on n' était pas dans Fort Boyard.
Il nous fallait pourtant retraverser la jungle pour aller plonger avec un peu plus de fond à Coral beach, et espérer voir des tortues en face du Perhentian island resort.
Ce sont des requins à pointe noire que nous avons vus à coral bay. Et plein de poissons de toutes les couleurs dans l' eau transparente, dont nous ne garderons qu' un souvenir, mon portable ne s' étant déclenché sous l' eau qu' en mode selfie, sur mon masque ou mon haut de maillot de bain...
Après un déjeuner à côté de français bien bruyants, nous avons rejoint la plage des tortues. Mais pas une seule ce soir pour montrer le bout de sa carapace.
Demain, on quitte les pérhentians pour Kota Bharu.






vendredi 5 juillet 2019

Dans la mer de Chine...











Nous sommes partis ce matin pour faire un tour de snorkeling, un tour de quatre spots de plongée.
Nous étions huit sur le bateau, en compagnie de deux couples, dont un marocain bien sympa.
Le capitaine ne pipait pas un traître mot d' english, mais il était cool. Assez cool en tout cas pour nous laisser profiter du paysage sous marin à chaque spot.
Et accessoirement dormir un peu tandis que nous explorions les fonds sous marins.
Le premier révélait des coraux de toute beauté, le second coraux et poissons, dont des balistes à bosses de grosse taille, et même une raie, en plus du spectacle des poissons multicolores déjà vus.
C' est à la troisième plage que le spectacle sur le petit îlot proche de Rawa était le plus impressionnant.
Des poissons dans tous les sens qui se laissaient approcher très facilement.
Puis romantic beach, qui ne s' imposait pas, mais les garçons ont bravé leur appréhension des méduses en prenant dans leurs mains ces petites-ci qui étaient inoffensives.
Et déguster les spécialités de la mer du Samudra chalet, les pieds dans le sable, en regardant les photos.